Toulouse : arnaque à la fausse sous-location
Une jeune toulousaine de 23 ans est suspectée d’avoir mis en place une arnaque à la sous-location à Toulouse. Voici quel était son mode opératoire.
Aucun faux pas
Depuis 2018 une jeune femme de 23 ans arnaquait des locataires. L’histoire est pourtant assez classique, afin de sous-louer “son” studio, cette jeune toulousaine postait des annonces sur des sites de petites annonces entre particuliers. Le titre de l’annonce était le suivant “sous-loue appartement centre ville de Toulouse”. Personne ne pouvait prédire qu’il s’agissait d’une fausse annonce tant cette jeune femme paraissait honnête et sérieuse au travers de ses échanges avec les personnes intéressées par le bien en sous-location.
Tout était bien ficelé
Lorsque des personnes se montraient intéressées par le bien en question en entrant en contact avec la jeune toulousaine, cette dernière leur donnait rendez-vous au pied de l’immeuble. Premier constat, il ne s’agissait jamais du même immeuble. Mais impossible pour les visiteurs de connaître ce détail. Elle proposait ensuite à ses visiteurs des visites dignes des plus grands agents immobiliers.
Une fois les visites terminées et que les clients se montraient satisfaits et prêts à sous-louer le studio, la jeune femme de 23 ans leur présentait les étapes à suivre. Tout d’abord, il fallait lui donner un mois de loyer en espèces. Ensuite, il fallait récupérer les clés avec le gardien de l’immeuble. Tout était si bien préparé qu’aucun de ces visiteurs n’a pu se rendre compte de l’arnaque à temps.
Bien évidemment, le temps pour eux de se rendre compte que l’appartement n’était en aucun cas celui de cette jeune femme, cette arnaqueuse avait le temps de prendre la fuite assez loin d’eux, l’argent au chaud dans le sac, pour ne plus être repérable.
Un préjudice à hauteur de 3500 €
Au total, durant ces 3 dernières années, c’est une dizaine de personnes qui est partie porter plainte auprès de la police. Le préjudice total est estimé autour de 3500 euros.
Après des investigations, l’Unité des atteintes aux biens rive droite a réussi à identifier l’escroc présumé. Cette unité a également découvert que la jeune femme de 23 ans avait volé un chéquier au propriétaire d’un logement Airbnb, la célèbre plateforme de locations, et avait encaissé grâce à cela de façon frauduleuse près de 800 euros.
Interpellée chez elle il y a seulement quelques jours, la jeune toulousaine a été placée en garde à vue par les forces de l’Ordre. Elle a reconnu son arnaque et accepte de plaider coupable. À ce jour, remise en liberté, cette jeune arnaqueuse connaîtra son sort en juin.
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Ce genre d’arnaques à la location est malheureusement une technique très répandue par les escrocs sur les sites de petites annonces. Ils profitent de la naïveté de vacanciers en recherche d’un logement où séjourner, ou d’étudiants à la recherche d’un nouvel appartement pour leurs études.
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